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INFLUENZA AVIAIRE HAUTEMENT PATHOGÈNE - NIVEAU DE RISQUE ELEVÉ

INFLUENZA AVIAIRE HAUTEMENT PATHOGÈNE - NIVEAU DE RISQUE ÉLEVÉ

Le risque national influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) est passé au niveau élevé ce 22 octobre 2025 (cf. arrêté ministériel du 17 octobre 2025 publié au JO du 21 octobre 2025).

 

Les virus responsables de l’IAHP ont continué de circuler en Europe, en particulier sur les façades nord et Atlantique de la France depuis le printemps dernier. En effet, et comme c’est le cas depuis quelques années, on observe de la mortalité estivale chez des laridés et des anatidés en France et dans plusieurs pays voisins.

D’autre part, le 6 octobre dernier, le premier foyer de la saison a été détecté dans un élevage de faisans du Pas-de-Calais, bientôt suivi par d’autres foyers en élevages et basses-cours en Seine-Maritime, Vendée, Loire-Atlantique et Charente-Maritime. Cette situation a entraîné le passage au niveau de risque IAHP en faune sauvage « modéré » le 15 octobre dernier. Il va passer au niveau de risque « élevé » ce 22 octobre.
Vous trouverez ci-dessous un rappel des mesures qui s’appliquent au niveau de risque élevé sur la chasse au gibier d’eau et sur les lâchers d’oiseaux sur tout le territoire national.

Les mesures qui s’appliquent sont les suivantes :

• Transport et lâcher de gibiers à plumes :
- Lâcher de gibiers à plumes de la famille des phasianidés (perdrix, faisans, cailles) autorisé sous condition : examen clinique favorable, réalisé par un vétérinaire dans le mois qui précède,
- Lâcher d’anatidés interdit.

• Transport et l’utilisation des appelants vivants sont soumis aux mesures suivantes :
1. Mesures de biosécurité renforcées,
2. Transport et utilisation des appelants pour la chasse au gibier d’eau :
- Transport des appelants « nomades » autorisé pour les détenteurs de catégorie 1 (maximum 30 appelants par détenteur et par jour),
- Tous les appelants transportés doivent provenir d’un même lieu de détention,
- Utilisation des appelants « résidents » autorisée pour les détenteurs des catégories 1, 2 et 3,
- Les appelants « nomades » et les appelants « résidents » ne doivent pas avoir de contact direct,
- Seuls les appelants « nomades » d’un unique détenteur peuvent être présents en plus des appelants résidents présents sur le site de chasse de façon permanente,
- Seule la personne qui soigne les appelant résidents et le chasseur peuvent les approcher.

Pour rappel, les détenteurs d’appelants vivants doivent faire leur déclaration annuelle auprès de la Fédération des chasseurs afin de pouvoir continuer à pratiquer dans les conditions définies par la réglementation. Dans la rubrique "A consulter" : une note technique sur laquelle sont recensées les mesures de biosécurité et le poster « Biosécurité à la chasse au gibier d’eau ».